Aujourd’hui, c’est le mariage de votre frère. La Wedding-planner vous a envoyé un texto ce matin pour vous dire « au fait, tu fais la 5ème ! ».

Mais qu’est-ce que cela veut bien dire ???

Il s’agit bien entendu des Sheva brah’ot (7 bénédictions), lues pendant le mariage, mais également pendant la semaine qui suit le mariage, en présence des nouveaux mariés, à la fin du repas du soir, juste après le Birkat Hamazon (les actions de grâces).

Sur cette page vous trouverez : 

  • les paroles de la bénédiction qui vous sera attribuée
  • la mélodie correspondant à chaque bénédiction
  • quelques petites astuces à connaître

Chaque bénédiction est dite en tenant une coupe de vin à la main. 

Si vous ne faites pas la bénédiction par cœur, essayez de déterminer à l’avance si vous êtes plus à l’aise livre main gauche et verre main droite ou bien l’inverse.

Il faudra donc prendre (délicatement) le verre de la personne qui aura fait la bénédiction précédente, et à la fin de votre bénédiction (ne surtout pas boire ! et pas seulement en temps de Covid 19) et donner le verre au suivant.  

1ère bénédiction

Si vous êtes chargé de la première bénédiction, chanceux : vous êtes en fait chargé des 2 premières. En effet, elles sont indissociables.

2ème bénédiction

À la fin de cette bénédiction, ne vous éloignez pas trop, car c’est vous qui reprendrez la coupe de vin après la 7ème bénédiction. Vous ferez alors boire les mariés et boirez ensuite vous-même car vous aviez également fait la première bénédiction sur le vin.

3ème bénédiction

Si vous êtes chargé de la troisième bénédiction, petit joueur : c’est la plus courte !

4ème bénédiction

Si vous êtes chargé de la quatrième bénédiction, attention l’air ne commence pas comme les 3 précédentes…

5ème bénédiction

Si vous êtes chargé de la cinquième bénédiction, respirez un bon coup, ça va allez !

6ème bénédiction

Si vous êtes chargé de cette bénédiction, ne soyez pas étonné (ou vexé) d’entendre une partie de l’assemblée entonner la première phrase dès que la 5ème bénédiction sera finie. En effet, l’air (originellement populaire portugais) que Léon Algazi a réarrangé, fait enchainer ces 2 bénédictions, le chœur chantant avec le soliste (vous) cette première phrase ci-dessous. Rassurez-vous, vous aurez tout de même votre moment de gloire. Arrivé au moment de la 2ème phrase (barouh’ …), les chanteurs de l’assemblée vous laisseront finir cette bénédiction.

7ème bénédiction                                  

Si vous êtes chargé de cette bénédiction, …. Au boulot !!

Sachez que lorsque vous arriverez à « Col Sasson vekol Simha », certaines personnes de l’assemblée, qui connaissent bien cette version chantée des Sheva Brahot, seront susceptibles de chanter avec vous (voire plus vite que vous parfois…). Ne prenez pas la mouche, on vous laissera finir la dernière phrase (à partir de barouh’…).

Attention : 

Dans la version chantée d’André Stora, afin de ne pas prononcer le nom de D. en vain, vous entendrez chaque fois : Barouh’ ata  Adochem qu’il vous faudra remplacer le jour J par Barouh’ ata Adonaï.

Et Mazal Tov aux mariés !!